AUGUST CHABAUD (1882-1955), La Ferme, Huile Sur Carton Signé En Bas à Droite, Encadré En Noir.

Description AUGUST CHABAUD (1882-1955), La Ferme, Huile Sur Carton Signé En Bas à Droite, Encadré En Noir.
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CHABAUD August, 1882-1955

Etat

Très bon état, nettoyé par un professionnel

Dimensions 52 × 37 cm
Prix VENDU
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Auguste Chabaud réalise un très beau travail sur la lumière dans cette oeuvre sur carton, La ferme, probablement vers les années 20.

Entré à l’école des Beaux-Arts d’Avignon en 1896, Auguste Chabaud a pour maître Pierre Grivolas. Puis en 1899, il part à Paris poursuivre ses études à l’Académie Julian et à l’Ecole des Beaux-Arts, dans l’atelier de Fernand Cormon (1845-1924). Il rencontre Henri Matisse et André Derain.
La propriété viticole de ses parents subit la crise de 1900, obligeant Auguste Chabaud à redescendre dans le Midi.
En 1901, Auguste Chabaud doit quitter Paris pour gagner sa vie, il s’embarque comme pilotin sur un navire et découvre la côte occidentale africaine. La même année son père meurt, il hérite avec son frère de la propriété viticole et des terres que seul son frère va gérer. À cette période, Chabaud travaille beaucoup sur papiers de boucherie et réalise de nombreux dessins.
De 1903 à 1906, il fait son service militaire en Tunisie d’où il va revenir avec des carnets de croquis remplis d’images locales, dont de nombreux dessins de militaires, d’indigènes et de scènes de bar peuplés de filles et de marins.
De retour à Paris, Chabaud débute en 1907 au Salon des indépendants exposant parmi les Fauves. Il va découvrir une nouvelle vie, celle de la nuit parisienne et des cabarets. Les collectionneurs commencent à s’intéresser à son travail. À Montmartre où il a son atelier, il peint les rues et les places animées ou désertes, les scènes de la vie nocturne et les maisons closes. Il va cotyer à cette période très féconde de sa carrière, H De Toulouse-Lautrec et Kees Van Dongen dans les établissements de la nuit parisienne.
En 1911, il entame sa période cubiste, travaille de grands formats et sculpte.
S’ensuivent de nombreuses expositions dont celle de Nex York en 1913 où il expose aux côtés d’Henri Matisse, André Derain, Maurice De Vlaminck et Pablo Picasso. Ses toiles de la période fauve décrivent la vie nocturne parisienne: cabarets, cafés théâtre, prostituées, aux teintes de couleurs vives (jaune, rouge) contrastant avec les couleurs de la nuit (bleu marine, noir).
À son retour de la Première guerre mondiale, en 1919, Auguste Chabaud s’installe définitivement à Graveson, dans la propriété familiale, le mas de Martin situé au pied de la Montagnette. À partir de 1920, il entame sa période bleue où il emploie le Bleu de Prusse à l’état pur, dans laquelle la Provence, ses personnages et ses coutumes sont mis en avant. Le Sud, qu’il n’a jamais cessé de peindre, même dans sa période parisienne, va l’occuper désormais exclusivement. Comme l’avait fait Paul Cézanne avec la montagne Sainte Victoire, Auguste Chabaud immortalisera «la montagnette», peignant des scènes de campagne, des paysans arpentant les collines et sentiers des Alpilles. Il y restera jusqu’à la fin de sa vie, vivant reclus dans sa maison avec sa femme et ses sept enfants. Surnommé l’«ermite de Graveson», il meurt en 1955.
Certaines de ses œuvres sont conservées à Marseille au Musée Cantini à Paris au Musée d’Art Moderne, à Genève au Petit Palais. En 1992, le CR de PACA ouvre un musée en son honneur à Graveson.

Cette huile sur carton est encadrée d’un cadre en bois noir.


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