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Huile sur toile titrée J comme Joie au verso et datée 1982, signée en bas à droite.
Encadrement par une simple baquette de frêne.
Très bon état.
Albert COSTE naît le 8 novembre 1895 à Marseille, et y meurt le 22 août 1985.
A partir de 1909, il suit parallèlement les cours des Beaux-Arts et du Conservatoire de Musique de Marseille.
En 1914, il est présélectionné pour le concours du Grand Prix de Rome, qui n’est pas décerné du fait de la guerre.
En 1916, à la suite d’un accident, il est amputé de deux doigts et renonce à la carrière de violoncelliste pour se vouer entièrement à la peinture.
Il vient alors à Paris, où il fréquente l’atelier de Cormon et rencontre Maurice Denis.
À partir de 1919, il a participé à de nombreuses expositions collectives, et à des Salons à Paris, et à Aix-en-Provence:
En 1922, il se fixe aux environs d’Aix tout en continuant à participer aux principales expositions collectives de Paris (Indépendants, Réalités Nouvelles, Salon d’Automne…).
En 1933, à Aix-en-Provence il fit sa première exposition personnelle, présentée par Maurice Denis.
En 1935 il est nommé professeur à l’Ecole des Beaux-Arts d’Aix en Provence.
En 1941-42, il rencontre Albert Gleizes à Saint Rémy de Provence et reste profondément lié à lui jusqu’à sa mort. Gleizes présente notamment l’exposition qu’il fait de ses œuvres en 1942 à Aix.
Il réalise de nombreuses décorations pour des bâtiments publics et particulièrement la Faculté de Droit d’Aix, dont l’architecte est Fernand Pouillon.
En 1953, il participe à une exposition collective avec Gleizes, Delaunay, Villon, Herbin, Léger;
en 1967 avec Calder, Masson, Messagier.
De 52 à 56 il organise des expositions pour faire connaître l’œuvre de Gleizes et de ses disciples.
En 1980, il est reçu à l’Académie des Sciences, Arts, et Belles-Lettres d’Aix.
C’est un peintre possédant une très grande technique et un homme de grande culture, pour qui peinture, musique, qu’il continuait à pratiquer, et poésie donnaient sa raison d’être à la vie.
Peignant d’abord des natures mortes et divers sujets dans un esprit proche de Gauguin et des Nabis, il s’engagea ensuite dans la voie de l’abstraction, avec des compositions très proches de Gleizes, alors en accord avec son esprit général de l’abstraction française de l’après-guerre, autour de Bissière, Manessier, Lapicque et autres
ŒUVRES DE COSTE PRESENTES DANS LES MUSEES :
PARIS (Fond. Albert Gleizes)
MARSEILLE (Mus. Longchamp)
ARLES (Mus. Réattu)
CARPENTRAS (Mus. de la Ville)
SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
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